d'Alain Bé, l'envoyé spécial des abeilles, sur la terre –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– l'autre site : www.lacitedelabeille.fr
En glissant la souris sur l'image, des mots apparaissent...
Je devais apporter l'eau d'en bas tous les jours, dans deux grandes carafes en terre accrochées à un bâton en bois. La première carafe arrivait toujours pleine. Par contre la deuxième n'arrivait pas à garder son eau jusqu'à l'arrivée à la casa. Elle était un peu fendue.
Un jour la deuxième carafe, se rendit compte, que du coté gauche du chemin, où elle perdait, à chaque pas des goutes d'eau, il y avait plein de fleurs...
Je le faisais exprès, car ce long chemin quotidien était la corvée la plus rude de la journée. Et les fleurs, dans les pas d'un homme, sont aussi un peu de bonheur.
(Esto es una fabula Japonesa, o algo asi)
Il faut savoir le cueillir. Dans les Andes à 3800mt. Le régal d'un fruit absolument délicieux, étonnant et facile à trouver. Mais il pousse souvent dans les pentes vertigineuses des montagnes.
Nous allions petits nous suspendre dans le vide pour les atteindre.
Nous prenions des sacs en plastique comme gants.
Souvent le soir en rentrant, maman nous disait... "Vous êtes remplis d'épines" (elles sont presque invisibles).
Mais à notre tête elle comprenait bien que nous avions interdiction d'aller les cueillir, à cause du danger...
Bien sûr ! Comme à notre habitude...
Nous l'avions fait et ça faisait mal, car il y en a des centaines des épines qui se faufilent sous votre peau;
même avec les gants en sac plastique ordinaire.
Ouffff ! il s'en suivait que ...
Après un bon bain mousseux ! Plus d'épines de nopal, le savon faisait son tour de magie. Yalou, le savait, ce n'était pas grave en soi. Le danger nous le vivions tous les jours.
Toutefois, après se faire disputer "Parce-qu'il ne faut pas aller chercher les figues roses ! Elles sont fragiles et dans des endroits où même les indiens qui en raffolent, n'y-vont pas"...
Nous allions retrouver nos oreillers, le ventre réjoui de tant de délice et d'adrénaline bien dépensée.
Il restera à vie, l'un de mes fruits préférés, avant la papaye et le fruit de la passion.
...
Et toi joli fleur ?
Une illusion hypnotique... qui cache une révélation !
Merci Domino pour cette jolie fable.
Le trouble en lumière,
dans l'ombre, les épines
mais le fruit attend.
(Haïku d'abeille)
Rédigé par : Alain Bé | 17/03/2011 à 20h49
Je devais apporter l'eau d'en bas tous les jours, dans deux grandes carafes en terre accrochées à un bâton en bois. La première carafe arrivait toujours pleine. Par contre la deuxième n'arrivait pas à garder son eau jusqu'à l'arrivée à la casa. Elle était un peu fendue.
Un jour la deuxième carafe, se rendit compte, que du coté gauche du chemin, où elle perdait, à chaque pas des goutes d'eau, il y avait plein de fleurs...
Je le faisais exprès, car ce long chemin quotidien était la corvée la plus rude de la journée. Et les fleurs, dans les pas d'un homme, sont aussi un peu de bonheur.
(Esto es una fabula Japonesa, o algo asi)
Rédigé par : domino | 17/03/2011 à 20h17
Oui, ce fruit est vraiment délice de chez délice !!!!
Rédigé par : Alain Bé | 10/03/2011 à 23h40
Merci Domino pour les conseils de cueillette de " El Nopal "
Rédigé par : Michel | 09/03/2011 à 08h56
"El Nopal", le fruit est enivrant.
Il faut savoir le cueillir. Dans les Andes à 3800mt. Le régal d'un fruit absolument délicieux, étonnant et facile à trouver. Mais il pousse souvent dans les pentes vertigineuses des montagnes.
Nous allions petits nous suspendre dans le vide pour les atteindre.
Nous prenions des sacs en plastique comme gants.
Souvent le soir en rentrant, maman nous disait... "Vous êtes remplis d'épines" (elles sont presque invisibles).
Mais à notre tête elle comprenait bien que nous avions interdiction d'aller les cueillir, à cause du danger...
Bien sûr ! Comme à notre habitude...
Nous l'avions fait et ça faisait mal, car il y en a des centaines des épines qui se faufilent sous votre peau;
même avec les gants en sac plastique ordinaire.
Ouffff ! il s'en suivait que ...
Après un bon bain mousseux ! Plus d'épines de nopal, le savon faisait son tour de magie. Yalou, le savait, ce n'était pas grave en soi. Le danger nous le vivions tous les jours.
Toutefois, après se faire disputer "Parce-qu'il ne faut pas aller chercher les figues roses ! Elles sont fragiles et dans des endroits où même les indiens qui en raffolent, n'y-vont pas"...
Nous allions retrouver nos oreillers, le ventre réjoui de tant de délice et d'adrénaline bien dépensée.
Il restera à vie, l'un de mes fruits préférés, avant la papaye et le fruit de la passion.
...
Et toi joli fleur ?
Une illusion hypnotique... qui cache une révélation !
... sans doute.
j'ose même dire que ce cliché, n'en est pas un...
C'est une illusion !
Rédigé par : domino | 09/03/2011 à 00h40
Serait-ce un figuier de barbarie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Figuier_de_Barbarie ?
Rédigé par : Michel | 08/03/2011 à 21h47
Sorprendente !
Rédigé par : domino | 08/03/2011 à 12h18