A partir d'avril la mousson revient et au fil des semaines le Mékong retrouve sa vigueur au point de tout balayer sur son passage, y compris ce pont de bambou qui alors vogue vers la mer de Chine. Un bac est mis en circulation permettant aux villageois de cette île proche de Kompong Cham, d'aller et venir.
En décembre le niveau du fleuve devenant trop bas, le pont est reconstruit par les charpentiers de l'eau, véritables z'as de de la baguette de bambou.
Que l'on soit piéton ou "tomobile", vélo, moto, tuk-tuk ou animal, un droit de passage est demandé proportionnellement à sa catégorie, par le locataire de cette concession chaque année remise en question.
Le coût pour une automobile est trente fois celui d'un piéton; humain ou zébu.