"Dard d'art"

Janvier

 

Dans le Rajasthan au petit matin l'eau sur les terrasses gèle légèrement en surface.

Les maisons et les hôtels ne sont pas isolés, il n'y a pas de chauffage et comme la vendeuse d'œillets parfois nous avions froid.

Immaculé

 
 

 

  

Tôt, nous prîmes un bus au départ de Jaipur pour nous rendre dans ce lieu où des dizaines de fabriques dressent haut vers le ciel leurs séchoirs de bambou. 

Les textiles sont lavés, malaxés, triturés, rincés avant de se retrouver suspendus, se balançant telles des voiles, huit mètres au dessus du sol. 

Enturbanné

 

Ecarlate

 

 

Le séchage terminé, ce sont des chaudières à bois qui voient défiler les tissus baignant dans ces lessiveuses aux eaux pourpres, safranées ou indigo. 

Des funambules escaladent les échelles, hissent les toiles, véritables fresques dans le paysage poussiéreux du Rajasthan, peintures chatoyantes qui deviennent mouvantes lorsque les femmes drapent leur corps de ces longues étoffes rectangulaires devenues saris.

Entrée dans Bundi

Ville moyenâgeuse du Rajasthan. 

Les œillets d'Inde

Dans une rue d'Agra, le marchand attend nonchalamment le chaland qui se bouscule

sur l'immense marché aux fleurs de Calcutta, au pied du pont Howrah. 

Les indiens offrent tous les jours par millions, des oeillets à leurs millions de divinités. 

Le monticule

Ce dromadaire participait au Camel Festival de Bikaner, dans le Rajasthan, catégorie toilettage.  

Les rajputs

Les rajputs adorent les bijoux et ils les arborent fièrement, celui-ci ne s'est pas encore rendu compte de la disparition de son diamant...  

Le pont Howrah

Ce pont en treillis de type cantilever, entièrement construit par rivetage entre 1937 et 1943 à Kolkata, traverse en une travée de 450m la rivière Hooghly.

Son trafic journalier est de 100 000 voitures, 1 million de piétons et des milliers de bovins. 

Monsieur

 

Boire un tchaï dans une rue de Jaipur, un thé au lait, sucré, poivré, à la cardamome et au gingembre; du bo, du bon, du bonheur.