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Au fait, c'est dans une semaine que Didier arrive, vous vous souvenez? Il jouera son dernier spectacle de la saison, "Didier Porte aime les gens", à la cité de l'abeille, le jeudi 03 juillet, en soirée. Il reste encore quelques places. Voici le lien vers son site où vous verrez les infos: http://www.didierporte.eu/actu.htm
Mais une question me turlupine, quelle sera la couleur de son carrosse?
*En birman
C'est par de multiples escaliers et passerelles que les ouvriers quittaient le bas, passant ainsi de "l'enfer" ou "du bout du monde", deux quartiers de la ville basse, à la ville haute et bourgeoise, certes plus lumineuse et moins humide, mais pas forcément plus chaleureuse. Ils allaient livrer le dimanche, ce qui avait été fabriqué pendant la semaine. Aujourd'hui, beaucoup d'ateliers ont quitté la vallée, au profit de terrains plus plats, laissant derrière eux des friches industrielles, chargées d'émotion. Mais au final, depuis une quinzaine d'années et après de nombreuses restructurations, le bassin thiernois aura perdu des milliers d'emplois; délocalisation, tâches effectuées à l'autre bout du monde dans des pays où le travail et la vie d'un ouvrier, ne valent pas grand chose.
Voici quelques vestiges de la révolution culturelle industrielle du XIXème siècle. Pour faire fi des caprices du torrent, la première machine à vapeur fut installée en 1859 et des manufactures à la proue pétulante, remplacèrent les ateliers de tanneurs, de papetiers, de minotiers, de forgerons, de chanvriers, qui, depuis le XVème siècle bringuebalaient par centaines le long de la Durolle. La rivière était alors un immense escalier de chutes d'eau, bordée de biefs, de goulottes et de rouets. Mais jusqu'à il ya peu de temps encore, avec beaucoup d'ingéniosité, les émouleurs utilisèrent la force hydraulique.
*En breton.
Quel soulagement, quand le soleil daigne revenir après cinquante jours de pluie. Comme tout devient à nouveau agréable, clair, enjoué, enivrant, exaltant, gai, joli, jovial, joyeux, jubilant, odorant, plaisant, ravissant, rayonnant, réjouissant, vibrant, vivant... Les abeilles enluminées, rentrent à la maison, grisées, comblées, débordantes de vie et de nectar frais.
Dimanche, je serai absent et je ne ferai donc pas de visite.
*En roumain.
N'hésitez pas à venir faire un petit, voir même un grand tour sur ma commune. Ce n'est pas toujours brumeux, ni givré. Certes mon village n'est pas classé "le plus joli de tous", mais la campagne qui l'environne est belle, reposante, verdoyante, avec encore des chants d'oiseaux comme le sifflet du rossignol, des papillons qui virevoltent, des vaches qui meuglent dans les prés en vous regardant passer et des gens qui vous diront "bonju". La cuvette qui l'accueille est bordée de sommets desquels à l'Ouest, vous apercevrez le Puy-de-Dôme ainsi que le massif du Sancy, tandis qu'à l'Est, ce sera le Mt-Blanc qui vous régalera les yeux. La rivière qui traverse le village s'appelle le Jour qui ensuite se jette dans la Semaine, qui elle, s'en va grossir la Durolle, qui à son tour se jette dans la Dore, la Dore dans l'Allier, l'Allier dans la Loire et la Loire dans l'océan, 1000 km plus loin; pas mal pour des gouttes?
*En thaï.
Comme un diamant "impoli", sans brillance et sans fard, cette ville, de prime abord déconcertante par son côté fantomatique, s'offre, à qui veut bien prendre le temps de la connaître, doucement et progressivement par toutes ces facettes; en parcourant ses ruelles escarpées, en escaladant ses escaliers multiples, en longeant sa Durolle rugissante, en l'enjambant par le pont de Seychalles ou par le pont du Navire pour découvrir ainsi son patrimoine industriel, moyenâgeux, de verdure, de bois, de fer, de pierre, de verre, de terre, de corne, d'eau, de persévérance et de sueur ouvrière, coulée de la châleur des fours des forges ou de celle du soleil du midi.
Vous aurez compris que Thiers ne se visite pas au pas de course, ni en bus, ni avec un "tour operator", mais plutôt avec de bons mollets et pourquoi pas, avec un guide de l'otsi.
*En patois thiernois.
En jonglant avec les gouttes, j'ai finalement réussi à faire l'inspection des nouveaux essaims et à la surprise générale, ils sont garnis de beaux cadres de couvain; le couvain contenant la progéniture en gestation. Certains ont même déjà recruté leurs architectes, pour joliment bâtir des rayons sauvages. D'autres , peu, n'ont pas de ponte; cela veut dire que la reine a eu un problème; par exemple, lors de son vol de fécondation, une mésange passant par là, aura pensé: "que cet hyménoptère serait bon dans l'estomac de mon rejeton", (voir la tête du rejeton repu)... Dans ce cas, je regroupe les abeilles orphelines, avec celles d'une autre ruche; c'est dommage car cela fait un essaim de moins. L'appareil qui fume, David contre Golliath, est l'enfumoir magique grâce auquel les abeilles deviennent de gentilles ouvrières.
*En latin.
