C'est par de multiples escaliers et passerelles que les ouvriers quittaient le bas, passant ainsi de "l'enfer" ou "du bout du monde", deux quartiers de la ville basse, à la ville haute et bourgeoise, certes plus lumineuse et moins humide, mais pas forcément plus chaleureuse. Ils allaient livrer le dimanche, ce qui avait été fabriqué pendant la semaine. Aujourd'hui, beaucoup d'ateliers ont quitté la vallée, au profit de terrains plus plats, laissant derrière eux des friches industrielles, chargées d'émotion. Mais au final, depuis une quinzaine d'années et après de nombreuses restructurations, le bassin thiernois aura perdu des milliers d'emplois; délocalisation, tâches effectuées à l'autre bout du monde dans des pays où le travail et la vie d'un ouvrier, ne valent pas grand chose.
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