La cité de l'abeille

*Ani sogomen,

 

 

La saison se termine, elle aura été bonne et comme vous pouvez le constater, agrémentée de jolies rencontres.

 

Le summum eut été que les abeilles nous concoctent du miel de sapin; début septembre, elles essayèrent, mais cela ne dura pas.

 

Aujourd'hui, c'est l'automne; il fait froid et pour la première fois depuis mai, le poêle ronronne.

 

Les chaises longues sont à l'abris et l'année prochaine elles seront à nouveau de sortie, prêtes à vous accueillir..., avec les enfumoirs.

 

En attendant, je vous laisse quelques jours car nous partons de l'autre côté. 

 

 

 

 

 

 

*En bambara.

*Mingalaba,

L'usine coutellière du May fut édifiée en 1895, dans la vallée de la Durolle.

A chaque étage, des arbres de transmission équipés de poulies traversaient les ateliers. Ils étaient mis en mouvement par des courroies partant de la turbine hydraulique installée sous le bâtiment. 

Elle était à l'abandon et elle vient d'être chouettement réhabilitée en "Maison de l'aventure industrielle".

Depuis samedi, Maryse Chassin y expose ses huiles, ses aquarelles et ses pastels, jusqu'au 04 octobre.

Pour certains de ses tableaux, c'est Bibi et ses photos qui lui ont apporté la touche d'inspiration qui parfois manque à l'artiste. Ces photos ayant été prises lors de balades dans cette étonnante vallée.

Bravo à vous, merci pour cet honneur, en souhaitant que vos oeuvres vous apportent reconnaissance et succès. 

*En birman.

*Namasté,

  

Comme tous les derniers week-end d'août, dimanche était jour de fête au village.

Une fanfare de la région nantaise avait spécialement fait le déplacement et des gymnastes acrobates de haut vol exécutaient des triples saltos arrières pendant que des parieurs moins jongleurs, attendaient le fameux "loto bouse" des vaches de Laurent, Elodie & Daniel. 

Les turfistes criaient: "bouse à gauche, bouse à droite*, mais non... plus en avant, plus haut, plus fort!" 

Stoïques, nos sacrées vaches ne s'en laissaient pas compter. Ce loto eut tellement de succès que trois manches furent nécessaires pour que la soif des parieurs s'épanche... aux buvettes disposées aux abords de l'arène en damiers.

Trompettes, tubas, soubassophones, tambours, xylophones, danseuses, acrobates, sacrées vaches et sacrés bergers, sous les applaudissements de la foule en liesse et après une sieste estivale bien méritée, rentrèrent à la maison.

*Salut Max! 

  

*En indien.