C'est à Viscomtat, charmante cité boursière... auvergnate, que La Parisienne Libérée nous fit l'honneur de présenter son spectacle de l'été.
Beaucoup trop occupée le reste de l'année à Arrêt sur images, elle avait décidé de n'en faire qu'un et ce fut celui-ci, à la cité de l'abeille, en compagnie du mime Mimoso himself !!!
Elle, tout de noir vétue, malgré son prénom de Fleur.
Lui, virginal, le cou ceint d'une cravate de soie sauvage à rayures rouges.
Entre eux, un piano sans queue, couleur pissenlit, à la sonorité "Boogie woogie",
d'où coulaient les mélopées écrites et jouées par La Parisienne Libérée chantant
ses compositions documentées pendant que Mimoso mimait expressément certains de ses propos.
Les grecs, l'Egypte, la révolution et sa cuisson, les femmes, les hommes et la titrisation,
Fukushima, les armes et le bikini, les ch'tis, les marchés, les p'tites faveurs, Ulysse et Takieddine, les poireaux...
La soirée fut superbe mais malheureusement vous fûtes nombreux sans notre compagnie, ainsi que l'attestent les chaises solitaires.
Alors je vous propose de savourer ce refrain chanté en chœur dans "Que deviendra Athéna ?"
«Faudra-t-il voir le Parthénon racheté Par un fond de pension, Que deviendra Athéna Le jour ou on la titrisera, Va-t-on demander à la Pythie D'aller bosser à la City, Est-ce qu'à la fin de l'Odyssée Ulysse paiera ses intérêts ?»
C'était le 19 août 2011, le temps était clair et doux, c'était pendant le Festival des Insectes.
Le cou ceint d'une cravate de soie à rayures rouges... de soie sauvage.
*En grec
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