La cité de l'abeille

Avec tous nos remerciements pour votre accueil si chaleureux à Cuba !

Transport de l'exposition sous les yeux de Fidel Castro, Camillo Cienfuegos, Che Guevara et de Jose Marti sur son cheval...

Voici le début de notre allocution en espagnol, lors du vernissage de l'expo à la Casa Victor Hugo le 9 février 2018: 

" Buenas tarde,

Para comenzar, agradecemos el Embajador de Francia en Cuba de venir especialmente a nuestra inauguración, muchas gracias Señor Jean Marie Bruno.

Muchas gracias tambien para el precedente Embajador de Francia Señor Jean Mendelson.

Muchas gracias a l'Historiador de la Habana Vieja, Señor Eusebio Leal.

Muchas gracias a Cuba Cooperation y su Presidente Fundador, Señor Roger Grevoul.

Muchas gracias a la Casa Victor Hugo, su precedente Directora Lisa Del Prado y su nuevo Director Deivy Colina.

Muchas gracias a Doctor Walberto Lóriga Peña para su conocimiento, su competencia y su trabajo de relaciónes.

Muchas gracias a Marta Sarabia y Alain Decullant para las traducciónes y para su trabajo de relaciónes.

Muchas gracias a Anisley Perez, Profesora de abeja de veterinaria y meliponicultora.

Muchas gracias a Teresita y Ernesto González, meliponicultores y Ariel y Yumel meliponicultores tambien.

Agradecemos tambien los otros meliponicultores no que haben venir hoy, porque viven lejos de La Habana, Mario Jesus Vasquez de la Nuez, Enrique Betancourt Piñero, Elias Delgado Moya y Gianeya Betancourt.

Domingo once de febrero iremos verle y agradacer en casa.

Tenemos precisar que han estado muy afecto por el ciclón ! Las colmenas arrebatadas por el viento !

Muchas gracias Yenia González, Julio, Miguel Angel, Brian y Rudy de la Casa Victor Hugo, Jorge Demedio, Yoel y todos para vuestra presencia !

Sin olvidar los cien trente y siete (137) amigos francés quien han ayudado a subir este proyecto.

Ahora continuamos tambien en francés y Marta hará la traducción.

Lo siento para mi español ! "

Arrivée à la maison Victor Hugo.

Le patio de la casa du grand homme.

Anisley et une de ses ruches.

Walberto et sa Maman nous montrant une de ses ruches... bien assortie.

Ariel et Yumel installant une nouvelle ruche qu'ils viennent de transvaser d'un tronc d'arbre.

" Deivy Colona director de la Casa Victor Hugo, Mariette Mercier presidente de la ciudad de la abeja y Yenia Gonzáles, directora de la biblioteca Cosette de la Casa Victor Hugo." Sous l'œil de Victor Hugo, le jour de notre départ.

Arrivée à l'aéroport Jose Marti, le jour de notre départ pour la France, avec cette Plymouth de 1957...

 

Retour de Cuba...

Ci-dessous, "Un baiser pour les abeilles de la terre" dans ce lieu

emblématique qu'est la Casa Victor Hugo de La Havane.

Enfin quelques nouvelles... Après une période nécessaire pour se (ré)adapter à la vie thiernoise...

Notre voyage c'est bien passé et ce n'est pas rigolo aucune mésaventure ne nous est arrivée !

Les douaniers ont été sympathiques et courtois avec nos 108 kg de bagages en tout genre.

Et entre les retrouvailles de nos amis, l'expo, son installation (à la cubaine!), son inauguration, les nombreuses balades entre La Havane et le centre du pays, les séjours chez les apiculteurs, les nouvelles rencontres, la playa,46 jours sont passés à "hablar español", sans que l'on s'en rende compte:

Déjà nous devions rentrer en Francia !

Et nous ne sommes pas allés plus loin que d'habitude, c'est à dire à 300km de La Havane !

Et nous ne connaissons toujours pas Santiago de Cuba, dans l'Oriente, au pied de la Sierra Maestra haut lieu de la révolution cubaine, à 1000km de La Havane...

Par contre, avec la collecte de Ulule, nous devions aider 6 apiculteurs et grâce à votre générosité, ce sont 8 familles auxquelles nous avons remis l'équivalent de 400€ en monnaie locale, soit 450 CUC.

A Cuba, un salaire moyen mensuel est dix fois inférieur.

Mais nous n'oublions pas que nous vous devons des comptes, à vous les 137 chouettes ululeurs !

Le total était de 4268€ (115€ sont arrivés après) auxquels il fallut déduire 332€41 de commission Ulule. Il restait 3935€59. Avec 3200€ que nous avons donné aux apiculteurs, les 735€59 restant nous ont permis de régler: transport de l'expo plus cher que prévu 600€, 180€ de repas pour 17 personnes après le vernissage, 50€ de vernissage, 35€ de transport pour certains apiculteurs, soit 865€ + quelques euros de frais bancaires pour retirer de l'argent car nous n'avions pas apporté la totalité en liquide soit un total  final de 900 €...Après quelques palabres avec Mme la Présidente, nous avons convenu que la cité de l'abeille prendrait en charge ce déficit de 164€41, ajouté aux 4268.

Nous pouvons donc vous présenter un bilan équilibré égal à zéro:

4432,41 - 4432,41 

Nous serions heureux de vous inviter un après midi à la cité de l'abeille, pour partager ensemble un goûter et quelques photos courant juin ? 

Mariette et de droite à gauche: Mme Anisley Perez, professeure et méliponicultrice, Mr Jean Marie Bruno, Ambassadeur de France à Cuba, Mr Roger Grévoul, président fondateur de CubaCoopération...

Dr Jorge Demedio, Professeur en apiculture à l'université agraire de La Havane.

Jean Marie Bruno, Ambassadeur de France depuis 2015, en discussion avec Dr Walberto Lóriga Peña, Professeur des maladies parasitaires et de la santé des abeilles.

Deivy Colina, directeur de la Casa Victor Hugo, Roger Grévoul fondateur de CubaCoopération et Jean Mendelson Ambassadeur de France à Cuba de 2010 à 2015.

Ernesto González, méliponiculteur, en conciliabule avec Teresita son épouse.

Des étudiants de la Casa Victor Hugo et Alain Décullant, traducteur pour le ministère de la Culture.

Notre expo sur un des écrans de la Havane, plaza Simon Bolivar, el libertador !

La Ford de 1937, la fameuse Ford de Yoël avec laquelle sont repartis certains apiculteurs...

Arrivant de La Havane, les abeilles cubaines sont à Clermont-Ferrand...

 Ci-dessous le communiqué de presse de l'exposition "Un baiser pour les abeilles de la terre" à Logidôme:

Téléchargement CP Alain BENOIT A LA GUILLAUME à Logidôme

 

 

*Bonjour,

 

A l'occasion des 90 ans de la naissance de Georges et des 30 ans de sa disparition, Alain Guyard dédicace LA ZONZON**, pour laquelle il vient d'obtenir le prix littéraire Georges Brassens 2011.

«Alain Guyard reste un mystère pour lui-même, qu'il n'arrive pas à résoudre en cinq lignes. Occasionnellement, il fait de la philosophie à la ville, dans les prisons et les hôpitaux pshychiatriques, et à la campagne, dans les bergeries et les grottes.»

« et dans les ruches de la cité ».

 

 

Juliette Gréco arrive au Parc Georges Brassens; cette année c'est elle la marraine.

 

 

Juliette se marre de voir...

 

 

... le gamin spectateur de Max Chorier, gagnant du grand prix de la chanson Georges Brassens.

 

 

Le monsieur aux cheveux gris en partant de la gauche est Gerhard Kismann, l'ami jardinier, ainsi que tout à fait à droite, Mario Poletti, autre ami de Georges.

 

**4ème page de couverture de "LA ZONZON";

« Et voilà comment j'étais en train de monter la seule école française de philosophie qui ne recrutait pas des pisse-froid de normaliens ou des agrégés de mes deux, mais de solides castagneurs, des videurs de boîtes à putes et des maquereaux de la côte d'Azur. La faculté n'avait qu'à bien se tenir...

Tremblez, redacteurs de "Philo Magazine" et petits philosophes branleurs qui se la pètent anars et posent en rebelles en lisant du Onfray... 

L'hallali de la philosophie confisquée par les bourgeois a sonné !... Bientôt vont débouler sur les champs de course du concept des lascars sans foi ni loi, citant Stirner, Paul Lafargue et Georges Sorel !... »

*En français.

 

*Talofa,

Le week-end dernier, la route des métiers s'est déplacée à Craponne sur Arzon pour faire la fête. 

Sous le soleil exactement, artisans, musées, châteaux, producteurs et créateurs avaient revêtu leurs lunettes noires, pour swinguer au son de la contrebasse, de la  guitare, du tuba et du saxo égaillant les rues du centre ville un peu désert, habité de vitrines "chics" mais fermées, malheureusement à l'image de la plupart des petites villes françaises, en ce début de IIIème millénaire. 

La Fayette avait choisi d'investir l'ancienne boucherie classée de cette bourgade montagnarde du sud non sécessionniste, en compagnie du châtelain de Vollore, président de la route des métiers; Michel Aubert la Fayette lui-même, descendant du général. Clin d'oeil; la ville était décorée de drapeaux américains, en vue du prochain festival de country.

Les visiteurs présents, habitants et vacanciers, charmants, plaisants, siffleurs ou nourisseurs de bébés nous ont fait l'honneur d'assister à nos démonstrations, de participer aux jeux judicieusement animés par Guida et l'on comprend Vincent, un peu déçu du nombre limité de personnes déambulant dans les rues, malgré leur gros travail de préparation.

A dans deux ans, pour la prochaine fête, dans un autre lieu du parc Livradois-Forez.

*En samoan.

*Dia duit,

 

Avez-vous un peu de coeur, des joues, une mamelle, un pied, de la queue, une langue, des ris, du foie ou des oreilles? Suite aux problèmes liés à la vache folle, la corporation poétique des maîtres tripiers reprend du poil de la bête. A l'image d' Eléonore et de Stéphane, tripière et tripier voisin de marché en région parisienne, leur profession regroupe à nouveau 300 triperies situées essentiellement dans les grandes villes. Sur leur étal, c'est de la cervelle, du museau, de la tête, de la hampe, de la panse ou du bonnet que vous trouverez pour régaler vos convives...

*En gaélique d'Irlande. 

 

 

*Wesh,

Peut-être certains d'entres vous, ont-ils remarqué que j'ai été un peu absent d'Auvergne; hors, c'est avec plaisir que je parcourais la région parisienne en faisant les marchés pour vendre le miel de ma cité. Les voisins de palier étaient poissonniers, volaillers, tripiers, fromagers, bouchers, maraichers ou charcutiers, comme Rachel et sa choucroute.

*En banlieusard, dixit Océane.

*Bon dia,

 

Le week-end dernier, je participais "aux couleurs d'automne" de Vendat, dans l'Allier. Une belle fête bien organisée, très sympa, où pêle-mêle se trouvaient des artisans, des éleveurs, des artistes, modelant aussi bien la terre que la farine, le jonc, la laine, le coton, les graines, les fleurs, le potiron, la dentelle, en compagnie des papillons et des perroquets d'Auvergne.

*En catalan.

 

*Egunon,

Finalement, c'est la pluie qui aura arrosé la foire au pré, mais pour autant les gens avaient le sourire et une charmante petite crevette vint même me tenir compagnie, sous mon parapluie.

*En basque.

*Barev,

Samedi, je serai présent à la " foire au pré ", foire typique qui se déroule à Thiers depuis quelques siècles et qui se jour là, dès 5h du mat, fêtera particulièrement, la tripe, la pompe aux pommes et la tarte à la bouillie, le tout arrosé d' un petit rouge qui pique d'Escoutoux.

*En arménien.

*Ohayô gozaimasu,

Après le temps exécrable de ce week-end, la fête des fleurs à la Chassaigne ne fut malheureusement pas un succès. Les organisateurs en kimono s'étaient pourtant " défoncés"; Pagode japonaise, idéogrammes suspendus au château, expo de bonzaïs et expo de "boites à rêves", d'excellente qualité. Des horticulteurs, des pépiniéristes, des artisans, des artistes présentaient leurs oeuvres. Mais que faire contre des gouttes plutôt mouillées, quand, même un Bouddha de bois, Birman et géant de surcroît, ne peut stopper ces trombes d'eau, si ce n'est, sortir les parapluies, les bottes, les impers et palabrer en plaisantant zen?

*En japonais.

*Rojbas,

Les 24 & 25 mai, je serai absent de la cité, car présent à la fête des jardiniers, au château de la Chassaigne à Thiers. C'est un joli lieu, avec un magnifique jardin fleuri de paonnes z'et de paons. Cette année, le thème est l'Extrème Orient avec un jardin des thés et un jardin zen; pour ceux qui veulent faire la sieste... en bonne compagnie.

*En kurde.